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Portrait | Clément Decré

06 novembre 2025 Articles
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Clément Decré a suivi le Master Management de la Solidarité internationale et de l'Action sociale de l’Ircom (2009) après des expériences professionnelles déjà riches...Découvrez son parcours !

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

 

Je suis originaire de Nantes, de la famille Decré. J’ai vécu en Bretagne, dans le Finistère, et je vis aujourd’hui en région parisienne depuis une dizaine d’années.

 

J’ai fait des études de commerce, j’ai eu l’occasion de beaucoup voyagé à l’international. J’ai habité à Washington et en Californie. Je suis ensuite revenu en France pour reprendre des études, avant de partir en Australie où je travaillais dans la vente de yachts.

 

J’ai vécu une expérience spirituelle très forte dans une église protestante. Avant cela, je voulais simplement réussir. Après cette expérience, j’ai eu envie de réussir pour le bien commun, de faire réussir les autres aussi.

 

 

 

A la suite de cela, j’ai monté un projet de solidarité internationale au Chili avec Fondacio, en mettant mes compétences commerciales au service d’un projet de microcrédit. Beaucoup d’agriculteurs y développaient des projets entrepreneuriaux pour nourrir leurs familles.

 

De retour en France, j’ai voulu continuer dans cette voie, approfondir cet aspect du projet à impact. Ma famille est issue d’une grande culture entrepreneuriale, avec un fort sens social également. L’entrepreneuriat et le volet social font partie de notre ADN.

 

J’ai donc suivi le Master Management de la Solidarité internationale et de l'Action sociale de l’Ircom (2009) pour me former et pouvoir agir en France dans le champ de l’entrepreneuriat à impact.

 

 

 

Quelle est votre mission aujourd’hui ? En quoi cette dernière vous motive ?

 

J’ai été associé dans une entreprise d’insertion dans le domaine de l’événementiel.

J’ai ensuite créé un propulseur d’emploi, une société d’intérim solidaire pour aider les personnes éloignées de l’emploi (dans la logistique, la restauration, etc.).

Le modèle économique ne fonctionnait pas sans subvention, et je ne voulais pas dépendre du bon vouloir des politiques publiques. Je voulais garder la main sur la pérennité de mon activité.

 

Je me suis alors posé pour réfléchir à ce qui me procurerait de la joie tout en combinant mes passions. L’indicateur de la joie est pour moi essentiel…

 

Finalement, le social a ressurgi par d’autres voies que celles imaginées.

 

J’ai décidé de monter une entreprise qui m’amuse et me nourrit, Finding France : proposer des séjours hors des sentiers battus pour une clientèle internationale, en quête de France authentique.

 

Ma mission est d’organiser des visites immersives et humaines, de faire découvrir les coulisses des savoir-faire français à travers des rencontres authentiques avec des artisans, agriculteurs, restaurateurs, producteurs… pas seulement dans le luxe, mais aussi chez des gens simples et passionnés : producteurs de champagne, maîtres sculpteurs, compagnons passionnés par l’histoire des cathédrales, etc.

 

Je veux déconstruire les préjugés, créer des ponts entre nos visiteurs étrangers et les artisans français. Ces rencontres permettent de partager un véritable moment d’humanité.

 

Mon objectif : donner du sens au voyage par la qualité de la rencontre.

Le voyage devient alors une expérience transformante, où chacun repart différent, enrichi par la profondeur de ce qu’il a vécu.

 

En filigrane, il y a toujours la même mission : préserver et valoriser le patrimoine français.

 

 

 


Qu’avez-vous appris à l’Ircom qui vous sert encore dans votre quotidien ?

 

Ce que j’ai appris à l’Ircom, c’est la valeur du management humain, le sens du bien commun et l’importance de donner du sens à son action professionnelle. Ces principes structurent encore aujourd’hui ma manière d’entreprendre et de diriger :

  • Être au service de mes collaborateurs,
  • Respecter le principe de subsidiarité (ne pas faire à la place de mes équipes ce qu’elles peuvent faire elles-mêmes),
  • Ne pas manquer une occasion de valoriser mes collaborateurs,
  • Partager le succès avec eux,
  • Donner une vision claire et fédératrice.

Dans mon cas, cette vision s’incarne dans la préservation du patrimoine et le soutien aux artisans français.

 

Pour moi, l’entrepreneuriat social n’a de sens que s’il commence par bien traiter et bien rémunérer ses collaborateurs. L’économie sociale et solidaire, c’est d’abord cela.

 

 

 

Un souvenir de votre vie étudiante ou de votre vie pro qui vous a particulièrement marqué ?

 

La rencontre avec Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix, lors d’une délégation de l’Ircom à Paris, a été un moment marquant.

Un grand souvenir de promo au Grand Rex, où nous avons ressenti ensemble cette conviction :

 

« On crée une entreprise non seulement pour faire vivre des gens, mais aussi pour avoir un impact sur la société. »

 

 

 

 

Un mot pour le réseau de l’Ircom ?

 

À titre personnel, si vous êtes passionnés par la découverte du patrimoine français et souhaitez le faire découvrir à une clientèle internationale, rejoignez-nous !

 

Contactez-nous si vous souhaitez collaborer ou faire découvrir un domaine, un atelier, un lieu d’exception.

Ensemble, faisons rayonner la richesse humaine et artisanale de la France.

 




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